Larry Bird, La légende du trash-talking

Larry Bird, La légende du trash-talking

Petit rappel : 

Larry “Legend” Bird est un joueur iconique qui a sauvé la NBA du précipice grâce à sa rivalité avec le numéro 32 des Lakers, Monsieur Earvin “Magic” Johnson. Joueur des Celtics tout au long de sa carrière, il va accumuler avec son équipe : 3 titres de Champion NBA (1981, 1984 et 1986), à cela s’ajoutent 2 titres de champion de conférence (1985 et 1987). Individuellement, le numéro 33 mérite bien son nom de “legend” : MVP Saison NBA (1984, 1985 et 1986), MVP des Finales NBA (1984 et 1986), Rookie of the Year (ROY) en 1980. On peut rajouter ses 12 sélections au All-Star game NBA, dont celui de 1982 où il en sera le MVP. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs All-time, il intègre très naturellement le HALL OF FAME en 1998, avec au compteur : 21 791 points, 8 974 rebonds, 5 695 passes, 1 556 interceptions et 755 contres, le tout en 897 rencontres de saison régulière, dont 870 en tant que titulaire.

Les meilleurs histoires de trash-talking de Larry Bird

Le concours de tir

Dès son intronisation en 1986, le concours de 3 points a rapidement trouvé un visage et un maitre : Larry Bird. Digne d’un roi du trash-talking, Larry Bird rentre dans les vestaires pour saluer ses adversaires à sa manière, il passe sa tête par la porte entrouverte et lâche : “I just came to see who’s going to finish second” soit en français : « Je viens juste voir qui va finir deuxième ». Bird gagne évidemment le concours, le tout sans même enlever sa veste d’échauffement (Voir photo). 

En 1990, Craig Hodges gagne l’édition du concours de tir, où Larry Bird ne participait pas. interviewé sur le goût de la victoire sachant que le Celtics n’etait pas la, Craig Hodges dira : “« il sait où il peut me trouver ». Larry Bird répondra : “Oui, au bout du banc des Bulls”. Une réponse simple et efficace !

14 février 1986 : La saint-valentin de Larry Bird

Remise dans le contexte : les Celtics de Larry Bird accompgné de grands noms tels que Kevin McHale ou Robert Parish viennent d’enchainer 14 victoires en 15 matchs. Arrivent alors 2 matchs (Les Trail Blazers de Portland et les Los Angeles Lakers). Notre trashtalker annonce aux journalistes : “Je vais jouer ce match main gauche”. Pourquoi cela ? Tout simplement pour se distraire. Sur le moment personne n’y croit. Le jour J arrive, et comme il se doit, Larry Bird agit  :

Fin du troisième quarts-temps : 27 points dont la plupart main gauche.
Fin du match : 47 points (10 tirs sur 21 rentrés de la main gauche), sans oublier les 14 rebonds, les 11 passes décisives et le game winner à la fin de la prolongation pour s’imposer 120-119. Il faut quand même préciser que son 4ème quarts-temps, il le joue normalement car le match était serré.

Interview d’après match : 
Larry Bird : “I’m saving my right hand for the Lakers.”
Victoire 2 jours plus tard au Lakers avec un Bird a 22 points, 18 rebonds et 7 passes décisives.

la suite est à ne pas reproduire avec votre coach!!!

Kevin McHale raconte :

“On jouait à Phoenix et on menait, genre de 15 points, puis on a fait le pire quatrième quart-temps de l’histoire… On était horrible. Et Larry était mauvais. Il manquait des tirs, perdait des ballons. Et ils sont revenus, et je ne sais pas comment ils ont pris 2 points d’avance. On a la balle ligne de fond, je vais faire la remise en jeu et Larry me dit : « Je vais annuler l’action et je vais simplement shooter à trois points ».

On était menés de 2 points. Je lui dis : « Non, fais pas ça. Shoote à deux points s’il te plait. Va au panier, essaye de gagner la faute. Allons en prolongations ».

Et Larry me dit : « Nope, je vais juste leur planter un trois points sur la tête ». Je me dis : « Oh mon Dieu ». Il se tourne vers le banc de Phoenix et leur dit : « Ouais, je vais m’arranger pour vous planter un trois sur la tête et rentrer chez moi. J’en ai marre de ce match ».

Donc il reçoit la balle, ne se préoccupe pas du système mis en place et il shoote. Pendant que la balle était dans les airs, il se tourne un peu vers le banc des Suns et il hurle : « Je vous l’avais dit ! » en se mettant à courir vers les vestiaires. La balle est rentrée.”

Vous avez bien lu, Larry Bird s’est permis d’annuler un système pour planter un 3points au buzzer annoncé au banc adversaire. Match plié, le numéro 33 a encore une fois executé ses dires.

Vous pourrez trouver plus d’anecdotes sur le trashtalking de Larry Bird grâce au Top 10 réalisé par le site Parlons Basket, ou sur l’excellente vidéo des NBA stories.

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